Panneaux rouges


« À la Marine, il fallait louer un étal en s’acquittant d’une patente, mais nous n’étions pas imposés sur les produits de la vente »

Témoignage d’une Pointue

Le dédouanement du vin

« Une fois le navire amarré à quai, le déchargement de la marchandise attendait parfois une semaine avant de trouver de la place sur des quais déjà très encombrés. À cette attente s’ajoutait celle du « Manifeste » document-descriptif du chargement de toute cargaison. Une fois la marchandise enfin déchargée, nous procédions à l’opération de « ouillage » ou « contrôle du manquant » (fuite pendant le transport, chapardage sur les quais …).
Alors, deux employés, représentant la compagnie des négociants, « débondaient », ou « débouchaient » tous les demi-muids. À l’aide d’un tuyau relié au « fût en vidange » et à l’aide d’une cruche en fer, nous remplissions chaque « manquant » (fût non plein).

L’opération terminée, le permis de dédouanement était établi par le négociant. Le contrôle douanier pouvait alors commencer, contrôle du contenu des fûts, mesure du solde du fût de vidange à l’aide d’une règle graduée, et vérification du degrés d’alcool – le douanier goûtait, certains vérificateurs sont morts bien jeunes de ne pas avoir uniquement dégusté le nectar-. Quand tout était vérifié, le Service des douanes donnait la « main levée » et la marchandise pouvait être emportée.

Les drots de douane à l’hectolitre

Pour les revendeurs au détail, un droit, qui a d’ailleurs souvent changé, se payait à l’enlèvement à la Régie Française des Contributions, en échange d’un « congés ». Pour les grossistes et négociants la Régie établissait un acquis qui permettait aux marchandises de circuler. Les droits de Régie étaient alors réglés par congés à la vente aux détaillants.

Place Delille

Au débouché de l’ancienne Route Nationale Montpellier-Sète, après le Pont de la Victoire, la place Delille s’ouvre en demi-cercle à l’entrée de la vielle ville. Elle doit très certainement son nom à l’ingénieur Raffeneau de Lille qui contribua au plan d’aménagement des ponts en 1839.

Scène de vie quotidienne sur la place Delille. Au café de l’Odéon, les commentaires allaient bon train.

De port Saint Louis, à la Décanale Saint-Louis …

En 1666, date de la création du port de Sète, on décide dans un premier temps de lui donner le nom de Saint-Louis, en hommage au bon roi Louis IX qui s’illustra lors des croisades contre les Musulmans et mourut à Tunis en 1270.

Canonisé en 1297, Saint Louis fut choisi pour être le Saint patron du port.
Le 29 juillet 1666, jour de la bénédiction et de la pose de la première pierre de l’église, la cérémonie, en raison d’une nombreuse assistance, ne pu avoir lieu dans l’église Saint-Joseph, déjà trop étroite.

Heureusement que je te rêve chaque nuit, je t’embrasse mon bien cher, comme je t’aime .

Ta Gèle

« Avant guerre, il y avait un petit jeu amusant auquel on se livrait en famille, pour se divertir le dimanche en « baraquettaïres ». À l’aide de quelques bandes de papier, assemblées selon un patron et un peu de fil de fer, on confectionnait des petites mongolfières d’environ 2,50 mètres de haut, auxquelles étaient fixées un message portant les noms et adresses de ses auteurs. On enflammait alors un chiffon imbibé d’alcool pour gonfler le ballon et là, épouses, tantes, oncles, enfants et amis assistaient au lâcher. La plupart des mongolfières se perdirent sans laisser de trace. Pourtant, à quelques reprises, le message du « ballon à la mer » fut repêché au large par des pêcheurs de chalutiers ou des marins de cargo. »

L’embauche des dockers

« Il y avait Quatre embauches par jour. Le matin à 7h et à 9h, puis l’après midi à 14h et à 16h. Cela se passait au pont de la Victoire et à côté de la maison des pontiers et plus loin à la jetée 4/5. Le contremaître montait sur un tonneau et il montrait du doigt tel bateau à tel endroit, puis annonçait – je veux 50 hommes –
Parmi les 300 ou 400 bons-hommes réunis, si on avait l’oeil et la technique, on était sûr d’être pris. C’était l’embauche à la tête de pipe »

« Charretiers, primeuristes, charbonniers, portefaix, chacun sa spécialité propre. Le métier s’apprenait sur le tas, c’était dur, mais on était payé en conséquence. C’était dangereux, il fallait faire attention car à l’époque il n’y avait pas de Sécurité Sociale, juste une Carte Verte qui garantissait à son propriétaire, – s’il ne la revendait pas pour un peu de sous -, un maigre revenu pour la retraite ».

Vue de bateaux dans le port

Goélette

Paillebot chargé en ponté rentrant dans le port, tribord amure.

Trois-mâts carrés, voilier au long cours.

Yatch

Ancien voilier transformé en vapeur. Les bas mâts sont conservés et servent de mâts de charge.

La Société Nautique

Les Batteaux-Bœufs

Les Catalanes

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